Afin de vous montrer l’importance de la planification journalière, je vais procéder par une démonstration par l’absurde.
Il s’agira donc de vous décrire une méthode sûre et certaine pour avoir une journée inéfficace.
Il est 7h 20 quand Emmanuel arrive à son bureau. Il vient tôt car il veut mettre à jour l’arriéré de travail qui s’est accumulé sur son bureau. Il s’attaque tout de suite au courrier de la veille. En lisant la première lettre, il se rend compte qu’il ne peut pas la traiter avant qu’un collègue n’arrive. Il la met de côté et prend la suivante. Celle-ci peut éventuellement avoir un intérêt pour un projet sur lequel il travaille.
Il va donc au bout du hall pour faire une copie à usage personnel. En continuant à lire son courrier, il tombe sur un article de journal très intéressant et il s’y plonge.
Il est très surpris en levant la tête de voir que les autres arrivent et qu’il est presque 9h.
Il met rapidement le courrier en souffrance sur un coin du bureau et prend le dossier d’un projet qui vient à échéance le lendemain alors qu’il faut bien travailler dessus encore au moins deux jours pour le terminer.
Alors qu’il ouvre le dossier, Jean et Clémence viennent l’inviter à prendre un café avec eux. Emmanuel décide qu’il peut s’arrêter 10 minutes. Jean et Clémence sont impatients de raconter des détails de la fête d’anniversaire à laquelle ils étaient samedi dernier. Avant qu’Emmanuel ne s’en rende compte, 30 minutes se sont écoulées.
Il se dépêche de regagner son bureau. Lorsqu’il entre, le téléphone est en train de sonner : c’est Daniel, son directeur : il a une réunion prévue à 10h à l’extérieur du bureau, Emmanuel peut-il assister à sa place ? Il y sera question d’un sujet dont il serait bon que le service soit informé.
Emmanuel regarde sa montre. Il ne reste plus assez de temps pour se mettre sur le projet. Il met donc le projet de côté et se jure de s’y atteler immédiatement après le déjeuner, tout en se préparant à aller à la réunion. Cette réunion a pris jusqu’à 14h du fait d’un retard d’une heure des organisateurs.
L’après-midi ne se déroule pas mieux ; des visiteurs, le téléphone, du courrier, et la journée s’achève. Le projet qui vient à échéance le lendemain n’a pas avancé d’un pouce.
Tout en fourrant des dossiers dans sa mallette, il se demande comment Jean et Clémence s’arrangent pour aller à des fêtes d’anniversaire.
Combien de journées de ce genre avons-nous dans une semaine, dans un mois, dans une année et dans une vie ? Allons-nous continuer à subir les évènements, transformant ainsi notre vie en une terne existence inanimée jusqu’à la mort en bon ordre? Chers leaders, nous devons commencer par être leader de nos propres vies… c’est-à-dire maître de notre temps.
Tous leaders pour que chaque journée compte. Ezecleader, ce jour doit être différent…
Tous leaders c’est possible,
Leader de sa Vie, Leader dans la vie!
Nous passons plusieurs journées comme ca a nos lieux de travail mais la seule chose qui pourrais nous délivrer de ce manque de temps pour nous serait la bonne gestion du temps et de priorités ainsi que savoir gerer nos collaborateurs, nos pairs et nos superieurs.
Freddy
Cet article peind la situation de beaucoup d’agents et c’est dommage. on vit alors sous la culpabilité du travail toujours reporté et qui ne sera jamais fait. Il faut donc prioritiser nos tâches et de bien d’exécuter l’une avant d’entamer l’autre. “Ce qui mérite d’être fait doit être bien fait” dit un adage.
Bien dit, cequi mérite d’être fait doit être bien fait. voici un autre articles qui en parle http://tousleaders.com/2010/10/tout-ce-que-vous-faites-faites-le-bien/
aah oui très instructif!le manque de concentration,la procrastiantion et les voleurs de temps nous empechent souvent de bien gérer notre temps.merci encore NIZIGIYIMANA.
Cet article est très instructif car il montre comment les gens perdent énormément de temps qu’il est impossible de récupérer.